Ca y est c’est la rentrée ! Comme tous les parents, nous aurons un maximum de préparatifs. Et un certain nombre de questions liés à l’accueil de nos enfants allergiques !
Je vous rappelle que l’AFPRAL est une association. Elle vous permet de favoriser la communication entre la collectivité qui va accueillir votre enfant et vous. Ils peuvent vous aider à sensibiliser les personnes qui vont accueillir vos enfants. Dans les écoles et cantines entre autre, sans oublier les crèches, les nounous, les centres de loisirs…. L’AFPRAL vous propose également, des dépliants et plaquettes pour vous et les personnes encadrants. Lors de votre rendez-vous avec la direction de l’établissement, vous pouvez vous en munir 😉
Voici quelques conseils pour une rentrée en toute sécurité :
- Avant la rentrée, faire avec l’allergologue le bilan de l’état de santé de votre enfant et de ses besoins spécifiques. Les évictions alimentaires sans preuve médicale sont difficilement acceptables.
- Amorcer le plus tôt possible le dialogue avec les différents intervenants du PAI.
- Quelques jours avant la rentrée rencontrer le maître ou la maîtresse (en collège, le CPE). Et les personnes au contact de l’enfant à la cantine pour rappeler les besoins spécifiques de l’enfant, répondre aux questions. Éventuellement déposer les effets spécifiques de l’enfant prévus dans le PAI (trousse de soin, gâteaux, ustensiles de repas…)
- Éviter les dispenses d’activité, s’efforcer de proposer des aménagements qui permettent à l’enfant de partager le temps collectif
- Commencer à communiquer et apprendre à l’enfant bien avant sa scolarisation à gérer lui-même son risque allergique et les contraintes de son régime lorsqu’il est au milieu d’autres enfants
- Ne pas voir les allergies comme des différences avec les autres, aider l’enfant à les formuler, à les expliquer et les accepter en valorisant ce qu’il vit avec ses camarades…les frustrations sont par ailleurs souvent davantage ressentis par les parents que par l’enfant
- faire confiance aux personnes qui accueillent l’enfant, en renonçant à vouloir tout maîtriser en notre absence…
- en cas de difficulté, pour le bien de l’enfant, éviter l’affrontement, privilégier toujours la négociation et l’information, éventuellement faire intervenir le médecin traitant, ou demander la médiation d’une association
Si vous avez des questions, auxquelles je pourrai répondre, liées à cet article vous pouvez me contacter avec le formulaire de contact.