Le patch test

patch test

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Le patch test est un test cutanée d’allergologie

Le patch test explore les réactions allergiques retardées mais il peut être positifs parfois en cas de manifestation immédiate. Il s’agit de l’examen clé du diagnostic de l’eczéma atopique, de l’eczéma de contact, des allergies respiratoires, des allergies alimentaires chez l’enfant mais aussi des allergies professionnelles. Ils reproduisent un eczéma expérimental sur les zones d’application du test.  Leur performance est encore imprécise, elle est satisfaisante chez le nourrisson mais l’efficience pourrait diminuer avec l’âge.

Selon différentes sources allergologiques, les tests peuvent se faire dès l’âge de 2/3 mois et sont fiables avant 1 ans. Il s’agit d’une méthode simple et utilisable chez les petits nourrissons car cela ne présente pas d’effets secondaires notables.
patchs tests

Les timbres sont appliqués dans le dos et maintenu par des sparadraps non occlusifs. Ils sont retirés au bout de 48 heures. Il y a ensuite 3 lectures :  La lecture se fait à 48h, puis à 72h et 96h. Ce test reste d’une interprétation difficile car certains aliments tels que la farine de blé l’arachide provoquent des réactions irritatives qui sont à différencier de la réaction allergique. Pour qu’une réaction sois jugé positive il faut au moins 7 papules avec une réaction cutanée qui déborde de la cupule. La présence de vésicule en plus des papules est signe d’une réaction importante.

Le patch test est utilisé en seconde intention

Réaliser uniquement en cas de manifestation retardée digestive et cutanée. Les prick tests et le bilan IgE ont toujours un intérêt diagnostique et doivent être utilisée en première intention.

La concentration de l’allergène dans les cupules, le temps de pose des tests, la nature du véhicule, le syndrome de la peau excitable… Ce sont des facteurs pouvant influencer l’interprétation des tests. En délivrant des réponses faussement positives ou faussement négatives.

Les patchs test présentent deux inconvénients majeurs le protocole d’utilisation est long et la lecture nécessite des praticiens expérimentés.

Certaines allergies alimentaires ne sont pas liées à des IgE spécifiques. Cela traduit une sensibilisation de type retardée lié à une activation lymphocytaire T. C’est le cas de certaines allergies aux protéines de lait chez le nourrisson que l’on nomme encore à tord d’intolérance. Mais aussi, des allergies digestives chez l’enfant et l’adulte. Et dans certains cas de dermatite atopique persistante ou sévère.

Les contre-indications pour réaliser les patchs

Ils sont effectués après l’arrêt des thérapeutiques antihistaminique et corticoïde. Les contre-indications au patch tests sont une éruption généralisée trop récente, une température excessive avec une sudation importante et certains traitements locaux et généraux. 

Les précautions à prendre avant de poser les patchs

  • Le site (la zone) testé doit être indemne de toute dermatose. Les tests doivent être réalisés au moins 2 semaines après la guérison complète cutanée du site de test.
  • Durant la période de pose et de lecture des tests, il ne faut ni mouiller les tests, ni les décoller et éviter la transpiration, friction, pression.
  • L’exposition aux ultraviolets (UV) doit être interrompue depuis 1 mois.

Les médicaments et les patchs tests

Il ne faut pas de dermocorticoïdes sur le site de tests depuis au moins 1 semaine, pas de corticothérapie générale ou d’immunosuppresseur par voie systémique depuis 1 mois.
Les anti-histaminiques ne modifient pas la réactivité cutanée aux Patch-Tests, et peuvent donc être maintenus.

Il y a 4 types de réactions possibles

  • Aucune réaction
  • Réaction positive avec érythème, infiltration et parfois papule ;
  • Positif fort avec infiltration, érythème, papule et vésicule ;
  • Aussi positif très fort avec confluence des vésicules et apparition de bulles.
résultat patch test

La lecture du patch test est très sensible

Les faux négatifs peuvent exister pour différentes causes : prise d’un traitement médicamenteux, exposition préalable à des UV, utilisation d’un support et d’une solution inadaptée de dilution, date de lecture inadéquate ou concentration d’allergène trop faible dans le test effectué.

Un résultat négatif n’élimine pas formellement une allergie, il faut parfois savoir utiliser directement les produits bruts suspectés ou réaliser des tests moins standardisés (tests d’usage).

Lorsque les tests sont réellement positifs, il faut encore pouvoir les relier avec pertinence à l’histoire clinique. Cette mise en relation directe entre l’allergène, la symptomatologie, la localisation de l’eczéma de contact, permet ensuite à l’allergologue de fournir au patient des listes d’éviction comportant les principales sources d’exposition à cet allergène et les risques d’allergie croisée avec d’autres substances.

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A bientôt. Alison

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